La censure

Introduction

La définition de la censure selon le site de l’Office québécois de la langue française est :
« Contrôle auquel une autorité religieuse ou civile soumet les écrits et les spectacles avant d’en autoriser ou interdire la publication ou la représentation. » La censure a été et est présente dans toutes les sphères de la société. Sous le couvert de la protection des citoyens les gouvernements prennent le droit de choisir ce que le bon peuple doit voir et savoir. Avec les médias sociaux est-ce que la censure est plus facile à appliquer ? Un pays comme la Chine avec son milliard et plus de personnes peut-elle contrôler tout ? Et pour longtemps ?

Les médias sociaux tout comme l’Internet en général sont le reflet de leurs « acteurs ». Les sources d’informations sont variées et pas toujours véridiques. Le monde de la rumeur est rapide sur les réseaux sociaux tout comme dans les villages de nos arrière-grands parents. On trouve également des sites ou blogs qui viennent à l’encontre de notre morale personnelle, culturelle et humaine. Bien évidemment personne n’est pour la pédophilie ou toute autre forme de violence sur le web et sur les réseaux sociaux.

Ne pas confondre protection et censure.

Plusieurs gouvernements veulent restreindre la liberté d’expression en invoquant la protection de leurs citoyens contre les influences extérieures. Plusieurs considèrent que c’est traiter l’humain d’une façon infantile et perverse. Fermer les portes virtuelles est une façon de garder les citoyens dans l’ignorance et de pouvoir mieux les contrôler. Cette façon de faire est utilisée depuis longtemps avec la censure de certains pays. Isoler pour mieux régner.

Les gens se posent-ils plus de questions lorsqu’ils ont accès à Internet et aux médias sociaux ? Certains mouvements ont grandi et se sont étendu grâce aux médias sociaux parce que les gens peuvent rencontrer d’autres avec qui ils ont des intérêts communs.

La force des médias sociaux est aussi leur rapidité de réaction.

On peut se regrouper en différents groupes et faire des pressions sur les gouvernements. Bien évidemment tout comme dans le monde en général le Web a besoin de leaders. La personne qui va démarrer le groupe ou le blogue et s’en occuper pour le faire grandir avec la participation des internautes. Ce sont de ces personnes que les gouvernements qui contrôlent ont toujours eu peur. L’avantage aujourd’hui est que l’information sur les réseaux sociaux est de la vitesse de la lumière. Une photo qui fait le tour du monde avec de la torture est très négative pour les gouvernements. Les pays totalitaires auront-ils toujours le contrôle de leur population ? Certains pays ont ressortis la « technique KGB »; engager des concitoyens pour dénoncer les activités interdites des internautes du pays.

15 ennemis d’Internet

La liberté d’expression est essentielle à la démocratie. Malheureusement dans le monde actuel plusieurs n’ont pas accès à ce droit de parole. Sur le site de Reporters sans Frontières nous retrouvons : Reporters sans frontières rend publique sa liste des 15 ennemis d’Internet. Ces ennemis sont des pays pratiquant ou sur la voie de pratique de la censure Internet et par conséquent de nombreux médias sociaux. On y présente que l’Arabie Saoudite bloque 400 000 sites. Ces sites sont en majorité sexuels, politiques ou religieux mise à part ceux parlant de l’Islam approuvés par le Royaume. Des outils de création de blogues sont souvent inaccessibles. Tout récemment le gouvernement avait annoncé l’interdiction de la majorité des fonctionnalités des Blackberry allait également bloquer les e-mail et messageries instantanées. Une entente finalement est intervenue entre Blackberry et le gouvernement. Un serveur sera sur le territoire d’Arabie Saoudite mais les autorités devront attendre Blackberry se donne le droit de vérifier en direct mais ne l’accorde pas au pays. Les informations seront remise mais jamais en temps réel.

Viennent ensuite par ordre alphabétique le Bélarus qui bloquent des sites d’oppositions. La Birmanie est dans les premiers au niveau censure. Sites d’oppositions systématiquement bloqués. Pas d’accès aux différents webmails (Gmail,Yahoo, etc.) Des captures d’écran sont faites aux 5 minutes dans les Cybercafés.

La Chine sait qu’elle ne peut pas se passer d’internet alors elle a mis toute une armada pour « protéger » le pays. Technologie de filtrage, répression et diplomatie. 62 personnes emprisonnées pour des textes publiés sur Internet. 30 000 à 40 000 fonctionnaires travaillent à la surveillance du réseau que l’on appelle La Grande Muraille Numérique.

En Corée du Nord seul quelques milliers de privilégiés ont accès au réseau censuré. À Cuba, on a besoin d’une autorisation du Parti pour avoir accès au réseau. Téhéran en Iran détient le record du nombre de blogueurs emprisonnés. Tout le net est censuré. Les filtres en Libye censurent au maximum les blogues et des internautes. Les Maldives refoule la liberté d’expression. Le Népal fait constamment pression sur les blogueurs. Dans les cybercafés Ouzbékistan quatre Euros d’amende pour les visites de sites pornographiques et huit Euros pour des sites politiques défendus. En Syrie, on emprisonne pour des photos de manifestation ou pour échange de courrier. La Tunisie a une censure très efficace. Le Turkménistan et le Vietnam emprisonnent également les cyberdélinquants. Certains pays sont à surveiller également selon Reporters Sans Frontières. Le Bahreïn , La Corée du Sud, L’Égypte, les États-Unis, le Kazakhstan, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, L’Union Européenne, le Zimbabwe.

Déni de service

Les médias sociaux sont utilisés pour censurer et faire taire certains dissidents. Certain « deni de service » ont été utilisés censurer des cyberdélinquants comme on peut le voir dans le texte de Alexandra Bonan « La censure dans les médias sociaux » Où elle affirme qu’une attaque dirigée vers un blogueur a bloqué Twitter et Facebook. Le blogueur a déclaré « Une attaque d’une telle envergure (…) n’a pu être organisée que par quelqu’un disposant de gigantesques ressources ». Dans cet article du Le Monde.fr. Internet en Chine : « Une censure aléatoire, hypocrite et contournable », on y apprend que presque tous les blogues sont censurés et que les médias sociaux tel que Facebook, Twitter et Youtube y sont bloqués. Mais tout le monde fini par avoir l’accès aux sites grâce à des logiciels fournis par des amis chinois… Sur les millions de blog qui se créent chaque jour les pays qui censurent doivent être à la fine pointe de la technologie pour arriver à bloquer les fuites de réseaux.

En Iran lors dès élections présidentielles du 12 juin, la victoire de Mahmoud Ahmadinejad annoncée, les services d’interception iraniens ont rapidement censuré les e-mails, vidéos et web. On peut voir les courbes chuter entre le 12 et 13 juin.

Extrait de A Deeper Look at The Iranian Firewall par Craig Labovitz

D’autres pays sont à surveiller, selon le site de RSF : La France, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Australie: des sujets d’inquiétude on peut y lire que certaines actions peuvent mener à un désir de contrôler plus grand. Comme en Italie où des dirigeants de Google ont été condamnés pour ne pas avoir empêché la mise en ligne d’une vidéo. Dans cette vidéo on y voit un adolescent handicapé se faire maltraiter par des camarades de classe. De cette façon le gouvernement demande une censure avant la mise en ligne. Une autre forme pour « faire disparaître » est simplement la cyber-attaque sur les sites.

Réaction des internautes face à la censure

Comment réagissent les internautes à travers le monde face à cette censure ? Certains comme en Thaïlande réagissent à la fermeture de blog tout en se rabattant sur Facebook. D’autres comme Reporters sans frontières lance son abri anti-censure. Ils sont comme les Gaulois dans Astérix. Ils offrent un abri physique et virtuel à ceux qui dans certains pays souffrent de la censure. Encore faut-il se rendre physiquement ou virtuellement sur les lieux. Comme dans plusieurs certains pays y-vont-ils d’assignation à résidence comme l’épouse du dissident chinois emprisonné Liu Xiaobo. Cette dernière s’est vu confisqué son cellulaire. Le pays sait que l’arme d’aujourd’hui est souvent virtuelle et difficile à arrêter. Les techniques de contournement sont nombreuses. VPN (virtual private network), systèmes de communication anonyme (ex : le réseau de tunnels virtuels Tor), solutions de cryptage (Open source web proxy ex : Psiphon), de brouillage d’email (MixMaster). Les techniques de contournement sont multiples. Le Global Internet Freedom Consortium, créé par des participants aux manifestations de la Place Tiananmen ainsi que des chinois expatriés est un bon exemple. Il s’adresse à tous ceux qui ont de la difficulté dans leur pays.

Sur le site HerdictWeb on peut voir en temps réel ce qui a été rapporté inaccessible. On peut également chercher pour un site spécifique. On sent une volonté de démontrer les degrés de censure de tous les sites dans le monde. On le présente dans le vidéo suivant comme une « technologie civique ».

Herdict: Real Time Censorship Mapping

Est-ce que les pays pourront contrer tous les hackers du monde pour empêcher leurs citoyens d’accéder au Web et aux médias sociaux ? Pourquoi les réseaux sociaux majeurs et les blogues sont-ils les cibles principales ? La force des mots et des opinions sera-t-elle plus forte ?

La pérennité de la censure est-elle assurée ? Est-ce que la majorité des citoyens de ces pays sont prêts à se rallier ? On sent des vagues un peu partout sur la planète. Parce que l’Internet et les médias sociaux ont ouvert les frontières virtuelles. L’isolement est la façon la plus facile de contrôler des humains. Mais les médias sociaux ont ouvert une fenêtre sur la planète à beaucoup d’humains qui ne pouvaient pas voir « l’extérieur ». Il reste cependant beaucoup de travail à faire pour engendrer des revirements de gouvernement et de tendance. Est-ce qu’il serait possible que les pays viennent à censurer les médias sociaux pour orienter l’opinion publique ? Les nouvelles technologies de surveillance comme le Deep Packet Inspection. Ces technologies utilisées en Amérique du Nord, en Europe et en Asie pour la surveillance et la censure.

Censure ou politiquement correct

Les médias sociaux ouvrent la porte du monde à des communautés pour apprendre, échanger et communiquer avec d’autre. En fait Internet et les médias sociaux, c’est éduquer, faire connaître les différences pour mieux s’apprécier. Ce qui peut être très dangereux pour certains gouvernements.

Il faut aussi penser à la censure politiquement correcte. Comme dans l’article du blog Korben Google censura-t-il les anti-chiens. Il explique que majoritairement les sites sur les chiens sont pour ceux qui les aiment. Certain sites sont anti-chiens, ce sont des gens qui n’aiment pas les chiens. Les défenseurs des droits de l’animal (PETA) ont porté plainte à Google pour retirer ces sites. Est-ce que cette censure est valable ? Doit-on aussi fermer des sites sur des cliniques d’avortement à la demande de Pro-vie ?

En Finlande et en Estonie l’accès Internet est un droit fondamental de l’Homme. La BBC a interrogé 27 000 personnes dans 26 pays sur ce qu’elles pensent d’internet comme droit fondamental. Four in Five Regard Internet Access as a Fundamental Right: Global Poll, Mars 2010. Dans les résultats on peut lire que 79 % considèrent l’accès Internet comme un droit fondamental. 78 % disent que ça leur a apporté plus de liberté. Par contre pour la liberté d’expression : 48% des gens considèrent que l’Internet n’est pas un endroit sûr pour donner son opinion contre 49 % qui ne le ressentent pas. Un peu plus de la moitié considèrent qu’Internet ne devrait pas être contrôlé par aucun gouvernement.

Image prise sur le site : Four in Five Regard Internet Access as a Fundamental Right: Global Poll

En moyenne 5.5 % des internautes sont préoccupé par la censure gouvernementale. La censure du gouvernement chinois se reflète dans le 29% d’internautes qui se sentent concernés.

Entre censure et paranoïa

La « résistance des citoyens » se déploie mais de leur côté les gouvernements recherchent de plus en plus le contrôle du net. Sans tomber dans la paranoïa conspiratrice différentes technologies sont mises en place par les gouvernements pour censurer donc contrôler tous les aspects des communications. Les sites qui parlent de ce sujet le font souvent avec un fond de conspiration mondiale. Est-ce que il faut toujours garder un esprit ouvert face à ces théories ?

Si on va sur le site Contre la pensée unique on peut voir un vidéo de Alex Jones. Il explique entre autre que l’Internet sera concentré sur quelques méga sites. Il dit que le gouvernement (américains) et l’ONU ont décidé que les gens ne pourront plus avoir accès à d’autres sites que ceux décidés par eux. Que les internautes pourront seulement ouvrir des sous-domaines comme Youtube et Facebook entre autre. Et à ce moment le gouvernement pourra bannir qui ils veulent. Et plus précisément les deux sites de ce monsieur.

Les réseaux sociaux réagissent rapidement lors de cas de censure. La rapidité des informations qu’elles soient véridiques ou non est fulgurante. Un site est inaccessible et rapidement on saute aux conclusions. Croire l’information présentée sans vérifier est ce qui menace le plus les internautes. De fausses rumeurs peuvent ruiner la réputation de façon rapide et définitive. Les groupes anti-conspiration viennent quand même mêler les cartes et faire réfléchir.

Conclusion

Comment les réseaux sociaux survivent et survivront-ils à la censure des pays ? Jusqu’où les gouvernements peuvent-ils aller dans la censure sans déclencher un tollé de protestation ?  Liberté d’expression contre répression ?

« Il semble qu’à notre époque, le plus grand défi en ce qui concerne la liberté d’expression sera d’adapter le droit aux changements technologiques, le concept de liberté d’expression ayant d’abord été inventé afin de couvrir l’utilisation d’instruments informationnels en voie d’être relégués aux oubliettes. Les lois et normes portant sur la propriété intellectuelle ou la diffamation devront maintenant être adaptées aux nouvelles technologies de l’information, qui fonctionnent maintenant sans réseaux et intermédiaires. Il ne reste alors qu’à espérer que les mots de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme garderont toute leur signification et sauront inspirer les dirigeants de ce monde à imposer le respect de la dignité humaine et de la liberté d’expression. » Texte tiré de l’article La liberté d’expression en 2010: une perspective tournée vers l’avenir

Les réseaux sociaux et Internet ont facilité l’expression et les opinions de gens qui n’en avaient pas avant et qui maintenant à peu de frais peuvent obtenir une tribune et une audience plus ou moins importante. Cela reste un endroit où la loi existe comme les droits d’auteurs, la diffamation et les marques déposées et autres. Les paroles et actes peuvent être lourds de conséquences quelque soit le régime du pays où l’internaute se trouve. Celui-ci doit en être conscient.


Bilan de l’activité B – Mon blog Jardin H2O

Ça fait plus de quatre semaines que j’ai débuté mon blog sur les jardins d’eau.  Je voulais avec ce blog rejoindre des jardiniers amateurs qui ont fait ou qui veulent faire eux-mêmes leur bassin et qui comme moi cherchent un peu partout de l’information.  J’ai toujours voulu faire un blog sur ce sujet mais ne trouvant pas toujours le temps j’étais content de pouvoir le faire par « obligation » pour le cours.  Mon but est de le continuer et de devenir le plus écologique possible dans la gestion de mon jardin d’eau et de mon terrain en général.  Je veux par exemple faire du compostage pour l’utiliser dans mes fleurs et sur le terrain.  Je sais que je ne recommencerai pas avant le printemps dans mon jardin mais ça va être des billets pour l’hiver.  Quatre semaines pour faire tout ce que je désirais faire n’était pas assez.   J’ai tout d’abord voulu présenter mon bassin d’eau ainsi que partager mon expérience de terrain. Mais pour cela je me devais de faire quelques billets pour démarrer.  Au début, j’ai présenté mon blog sur Facebook avec un lien que certains amis ont aussi partagé.  J’ai aussi commencé à suivre des gens sur Twitter qui partagent ma passion des plantes et des jardins ainsi que quelques messages à leur intention.  Je n’ai pas créé de page Facebook tout de suite parce que je ne croyais pas que les gens deviendraient pour le moment « fans ». J’ai crée une page Facebook tout récemment parce que j’avais plusieurs billets et je crois que les gens pourront apprécier les photos et différentes informations.  J’ai également mis mon blog dans deux annuaires : Aquadesign ainsi que sur le site Tout le monde Blogue. Ces deux endroits ne m’ont pas vraiment amené de visiteurs pour le moment.

Pour ce qui est des statistiques ça monte. Je crois que pour avoir beaucoup de visiteurs il faut tout d’abord avoir une bonne base, c’est-à-dire que le blog ait de l’information pertinente et intéressante pour que le visiteur revienne et soit intéressé à venir voir souvent.  Je crois qu’au bout d’un mois c’est à cette étape que mon blog est rendu.  Bien évidemment les journées où j’ai mis les liens sur Facebook j’ai eu plus de visiteurs.  Également lorsque je me suis inscrit à quelques un des annuaires.  Les  façons traditionnelles de faire connaître son blog comme les annuaires, le référencement par Google et les mots clés, sont plus lent, à moins de payer des coûts supplémentaires.  Mais je crois avoir perdu du temps dans ce référencement plutôt que de travailler directement avec les médias sociaux.  En fait 4-6 semaines c’est trop peu à mon avis pour me permettre de faire une analyse complète des fréquentations de mon blog.

J’ai pris simplement les statistiques compris dans la gestion des blogs de WordPress. Voici les visites par référents. Facebook est le plus et presque unique référent.

Voici un résumé des visites :

Les journées où j’ai présenté mon blog ont été plus achalandées.  C’est plus difficile sur un court laps de temps d’analyser une tendance à moyen terme. Le 17 octobre j’ai créé mon groupe et par la suite les visiteurs sont venus en grand nombre.  Une augmentation de 794 % !!!  J’espère que les visiteurs viendront de plus en plus.  Je mettrai des articles régulièrement sur mon blog pour que les fans viennent en plus grand nombre et plus souvent.  J’ai également eu des visiteurs par moteur de recherche ce qui m’a quand même surpris pour le peu de temps que le blog est en ligne.

Bien évidemment le choix du sujet de mon blog n’est pas « spectaculaire » ou « hors des sentiers battus ».  Étant donné la composante de temps pour décider d’un sujet et de travailler dessus est bien en deçà du temps que l’on doit prendre pour créer un blog ou site de qualité.  En fait je crois que ce blog a de bonnes bases et que maintenant il me restera à continuer pour le faire grandir.


Le web 2.0 et l’entreprise : stratégie, planification et flair.

En réponse au billet de Charles Pauzé Web 2.0? Intéressant si la stratégie est bonne et respectée.  Très intéressant de connaître son point de vue que je rejoins moi aussi.   Les entreprises ne veulent pas manquer la vague du Web 2.0 et se mettent à Twitter & Facebook.  Mais les entreprises doivent investir quand même du temps, de l’énergie et de l’argent pour avoir une présence satisfaisante. Beaucoup sont d’avis que les médias sociaux ne sont pas justes une mode passagère.  Sur son blogue Nicolas Baudy présente l’idée que les médias sociaux contribuent à trois domaines :

– Approfondir la relation client => notion de branding / selling (e-réputation)
– Créer une communauté => notion de branding et de partage de valeurs
– Accroître l’intention d’achat => notion de selling

Il faut donc que l’entreprise ait un plan marketing et un plan media.

L’entreprise doit travailler sur l’image de sa marque et sur sa réputation.  Lorsque l’on dit que lorsqu’un client se plaint il en parle à cinq… qui en parlent à 3… etc…  Lorsque quelqu’un se plaint sur Facebook c’est à environ 120 personnes minimum car c’est la moyenne d’amis que les utilisateurs Facebook ont.  Si un de ces amis commente votre message ce sont 120 de ses amis à lui qui le verront etc… C’est donc de la critique négative exponentielle ! Mais le contraire est plus difficile parce que les gens satisfaits ne vont pas toujours le crier sur les toits…  C’est à ce moment que créer une communauté est important.  Que les clients sentent qu’ils partagent des valeurs avec l’entreprise et les membres de la communauté. C’est à cet endroit que les gens satisfaits peuvent mettre leurs commentaires et appréciations.  Et c’est à ce moment que le selling embarque.  L’entreprise a bonne réputation sur le web et a une bonne réputation avec les amis.  C’est là que ça vend.

Sur le vidéo Social Media Revolution on y apprend que pour joindre 50 millions d’utilisateurs il faudrait 38 ans pour la radio, 13 ans pour la télé, 4 ans pour l’internet, 3 ans pour le IPod, Facebook quand à lui a ajouté 200 millions d’usager en moins d’un an.  «We don’t have a choice on wether we DO social media, the question is how well we DO it». Erik Qualman

Je crois qu’une entreprise si elle veut se démarquer dans les réseaux sociaux doit se munir de tous les outils nécessaires pour parvenir à faire ressortir SA marque dans l’océan des médias sociaux.


Web 2.0 : Le « poids social » des internautes

Comme l’explique Charbel Matni dans son billet Web 2.0 Idéologie – Encourager la démocratie. Je suis d’accord avec sa vision.  Effectivement le Web 2.0 c’est une façon de donner la parole à ceux qui n’ont pas de gros moyens pour se défendre ou pour présenter leurs visions et idéaux.  Obama a utilisé les médias sociaux pour sa campagne ce qui lui a donné une visibilité et une accessibilité très grande.  En Iran lors des dernières élections les citoyens ont pu protester à travers les médias sociaux.  Les exemples sont nombreux si on parle des droits humains nous pouvons regarder du côté de la campagne sur Facebook : Save Sakineh Mohammadi Ashtiani from being Stoned to Death in Iran, by Donya Jam Free Sakineh! Ce groupe Facebook compte 81 148 personnes. Il existe plus de 150 groupes sur ce sujet dans plusieurs langues.  Beaucoup de Tweet également sur ce dossier.  On ne sait pas vraiment ce qui se passe vraiment là-bas.  Mais l’opinion internationale pèse quand même sur le pouvoir politique.  Le média social devient donc une arme défensive. Plus près de nous il existe le groupe Appuyer CLAUDE BACHAND dans ses démarches pour aider la famille CRUZ. C’est pour aider des gens originaires du Mexique à éviter la déportation.  Plus récemment, L’épouse du dissident chinois Liu Xiaobo, prix Nobel de la paix 2010, a confirmé être assignée à résidence à Pékin, sans pouvoir être jointe par téléphone, dans un court message transmis par Twitter. Son téléphone ne fonctionne plus. Elle a demandé de l’aider et de communiquer avec elle sur Twitter. Donc la force de ce réseau donne de l’espoir à beaucoup de gens.
Enfin, il faut évidemment mentionner que certains groupes peuvent utiliser ces médias pour attiser la haine et transmettre des idées radicales mais c’est un des revers de la liberté d’expression.


Gratuit ? Qui a les moyens ?

Pour faire suite au billet de Sylvie Aubin Libre accès à l’information : bémol. Je comprends et je rejoins son point de vue.  Elle a raison en disant que si tout est gratuit les gens ne pourront pas survivre.  La vie n’est pas gratuite alors pourquoi tout le web le serait-il ?  Une pensée peut être effectivement idéologique mais pas nécessairement applicable à tous les niveaux.  Il faut être capable de payer son électricité pour faire fonctionner son ordinateur et payer sa connexion Internet entre autre…

Cette culture de gratuité est illogique à long terme.  Oui les gens peuvent aider à créer quelque chose mais si personne n’est payée on ne pourra pas « durer » longtemps… Il y a une bonne différence entre la gratuité et un prix exorbitant.  Prenons exemples des CMS(content management systems); WordPress, Joomla, Drupal et beaucoup d’autres.  Ces logiciels servent à créer une forme de web participatif accessible et habituellement gratuit.  Mais lorsque l’on veut faire quelque chose de vraiment professionnel il existe des composants ou modules qui sont payants.  Habituellement les prix sont très raisonnables et accessibles.  Ce qui à mon avis est logique et utile. Il existe des CMS qui sont fait par de grosses corporations et qui sont pratiquement inaccessibles pour ceux qui ont un plus petit budget.  Donc effectivement la base des cms gratuit est dans l’idéologie hacker mais continuer à évoluer prends de l’argent et des ressources que l’on peut partager en payant ceux qui aident et contribuent à rendre les logiciels accessibles.


Le web n’est plus un espace privé

J’ai lu cet article sur le site Mais où est-ce qu’on est ? La vie privée et les médias sociaux.  On y parle de la peur de perte de vie privée.  Le web s’est transformé de l’espace privé où les gens visaient sur le côté anonyme il est devenu un espace public où les nouveaux médias sociaux sont des milieux ouverts avec la capacité de joindre des milliers d’utilisateurs et que ces milliers d’usagers peuvent avoir accès à certaines de vos informations.  Comme mentionné dans l’article ainsi que dans plusieurs autres le problème est que la communauté devient plus grande et les liens entre les individus sont moins définis.

Comme mentionné dans mon dernier billet l’équilibre entre vie privée et la vie de l’internaute social est le point le plus difficile à atteindre.  On assiste par le fait même à un «politically correct» de la présence sociale.  Les gens sont plus pointilleux à vraiment dire ce qu’ils pensent ou font.  Parce que tout le monde le sait que lorsque l’on veut savoir quelque chose sur quelqu’un ou qu’un employeur veut engager on «Google» son nom.  Les traces que nous laissons sur le net peuvent être embarrassantes et c’est sur ce point que dans l’article de  Mais où est-ce qu’on est ? On affirme que : « La vie privée ne disparaît donc pas, absorbée par les médias sociaux. Elle fait au contraire émerger une nouvelle vie publique, online, dont les contours sont bel et bien issus de notre vie privée, mais dont le contenu, lui, est radicalement choisi (et non subi), transformé, raconté pour mettre en scène ce que l’on pourrait appeler la vie digitale. »

Dans l’article  Réseaux sociaux : Vie privée et vie professionnelle où l’on explique qu’un propriétaire de bar a exigé que ses employés deviennent fans de la page Facebook de l’entreprise et qu’ils invitent tous leurs amis personnels sous peine de renvoi… Je crois qu’il faut s’inquiéter de pratiques comme celle-ci.  Mais de là à être surpris loin de là…  Certaines techniques de vente comme les assurances, la vente à pallier multiple utilisent les connaissances de leurs nouveaux employés.  C’est utilisé dans les entraînements, on commence par faire la liste de nos connaissances et on approche des dernières pour vendre nos choses. Alors utiliser les médias sociaux est une mine d’or et d’information pour cette technique d’approche.

Dans certains pays comme l’Allemagne on veut interdire aux recruteurs de consulter les informations personnelles des candidats publiés sur les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook. Les seules informations devront être prises sur des médias professionnels comme Linkedin.  Le but est honnête mais comment pourront-ils vraiment prouver que les recruteurs n’ont pas utilisés Google ?

Donc la vie privée et la vie professionnelle sociale sont deux vies distinctes et si on veut être «socialement équilibré» nous devons prendre conscience que tout ce que l’on fait et dit «pourra être utilisé pour ou contre nous.»


Quel type d’internaute êtes-vous ?

J’ai beaucoup aimé le billet de Jean-François Ruiz; L’Internaute 2.0 est-il un être social ? On y parle de trois types d’internaute sur le Net.  Les premiers sont ce que les physiques. Ils utilisent l’Internet pour communiquer uniquement avec des gens proches d’eux c’est une extension limitée du monde « réel ».  Ce sont des gens qu’ils connaissent «en personne» de la famille ou des collègues de travail par exemple.

Le deuxième groupe est ce que j’appellerai les explorateurs.  Ils connaissent les forums et y participent.  Ils chat et sont au courant des différentes façons de se connecter de s’inscrire avec et sous différents pseudos.  Comme Jean-François Ruiz le dit : “et qui apprennent à gérer une identité physique distincte de leur identité virtuelle. ” Cette catégorie de gens laisse sa trace comme les explorateurs.

Le troisième et dernier groupe on les appelle les hypersociaux.  On l’explique avec ces mots : “parfaitement à l’aise avec la gestion de son information, de son identité numérique et de son capital social virtuel et réel en créant des ponts entre les deux…”

La caractéristique principale à mon avis est la capacité à créer des ponts entre le monde physique et le monde virtuel. Parce que il faut faire attention de bien balancer tous les aspects de notre identité.  Dans ce cours c’est effectivement ce qui ressort le plus.  Par nos blogs nous nous retrouvons sur la toile et visible.  Ce qui permet de voir notre implication dans le monde des médias sociaux.

Également dans l’article «Le design de la visibilité un essai de typologie du web 2.0», j’ai trouvé la présentation visuelle intéressante.

Il est intéressant de lire cet article qui nous aide à «se voir» en tant qu’internaute et de voir jusqu’où on peut aller.

Voici une explication rapide et visuelle du modèle décrit ci-haut

Ce modèle présente l’idée que «dans la présentation qu’ils sont amenés à faire sur Internet, les individus, différemment selon les plateformes, contrôlent la distance à soi qu’ils exhibent à travers leur identité numérique».  Alors tout dépendant où il est l’internaute choisi d’exposer ce qu’il veut en fonction de l’endroit virtuel où il est.  Mais comment gérer toutes ces identités ces façons de se présenter pour que tout soit harmonieux ? C’est je crois l’équilibre le plus difficile à faire pour un internaute.


Quelle est votre valeur sur les réseaux sociaux

Lorsque l’on s’inscrit un peu partout les informations que nous donnons volontairement sont monnayables.  Vos amis sur Facebook sont une mine d’informations de grande valeur. Comme expliqué dans le blog Stanblog : Notre vie privée est une monnaie. Tout ce que nous faisons sur des sites est utilisé souvent comme information pour nous vendre quelque chose à un moment ou un autre.  Que nous cherchions sur Google ou juste à se promener sur Facebook par exemple.  Notre identité est utilisée pour décortiquer nos besoins présent ou futur.  La publicité devient alors plus ciblée et plus précise selon l’utilisateur.  Le prix de ces informations est quasi impossible à quantifier pour le commun des mortels.  Mais je suis sûr que les grandes corporations sont à l’affût et réagissent.
Selon le site Branchez-vous dans son article Combien vaut un fans sur Facebook ? La moyenne serait de 136,38 $ et elle pourrait même grimper jusqu’à 270,77 pour certains. Est-ce vraiment une surprise ? Nous somme dans une société de consommation où tout le monde a un prix.  Tout le monde a un prix juste à savoir quel est le vôtre et jusqu’où vous influencez cette valeur. Mais tout les chiffres que l’on avance sur le web quant à la valeur d’un fan de Facebook sont contestés.  Certains disent 3,60$ c’est un peu plus conservateur que 136,38… Je crois également que c’est relatif au produit que l’on a à vendre.  Un fan de BMW vaut-il plus qu’un fan de Lay’s ?

Sur le site Isarta on peut lire le billet intitulé : Les réseaux sociaux et la stratégie marketing des enterprises. On y explique que les réseaux sociaux ne sont pas l’Eldorado et que la valeur monétaire d’un fan de Facebook n’est pas si grande.  Souvent les gens qui deviennent fans d’une entreprise le deviennent parce qu’ils sont personnellement impliqués comme employés par exemple.  Souvent les gens ne verront même pas que leurs amis sont fan de la compagnie X parce qu’il y a toutes sorte d’autre informations qui apparaissent sur le fil de nouvelles de Facebook. Le mot fan est par ailleurs assez galvaudé on peut être fan de n’importe quoi utile ou pas.  Donc il faut être sur les réseaux parce qu’effectivement les gens sont des acheteurs potentiels et peuvent devenir des clients de l’entreprise.  Mais les pages de Facebook et autres ne doivent pas remplacer un site web d’une entreprise. Les newsletters sont une des meilleures façons d’atteindre les clients directement sans diluer l’information dans le flot d’infos du fil de nouvelles.

Je ne sais pas de combien est ma valeur, mais à la suite de ces informations je porterai plus d’attention lorsque l’on me demandera mes informations personnelles sur un site ou que l’on me demandera de devenir « fan ».


Sommes-nous à créer volontairement « Big Brother » ?

À la suite de la lecture du billet de Presse-Citron Géolocalisation : nos Followers vont-ils devenir des stalkers ? J’ai réagit de la même façon lorsque que j’ai lu la description des différents systèmes de géolocalisation. J’ai eu comme un frisson… Nous créons nous-mêmes Big Brother. Alors où est le principe de vie privée ? Si j’aime un restaurant je mettrai l’information sur mon Facebook pour le partager avec mes amis « Le LENDEMAIN » !!! Bien évidemment certain voudront être « vus » à certains endroits branchés.

Mais à part de se « montrer » où est l’avantage de la géolocalisation ? Est-ce que ça nous intéresse tant que ça ? Est-ce que cela peut servir des esprits malveillants ? Jusqu’où s’arrête la vie privée et la vie « sociale ». Est-ce que ce système peut devenir embarrassant ? Les gens connus verront-ils leur vie déranger par tout les « paparazzis de la géolocalisation » ? Les paparazzis deviendront monsieur et madame tout le monde qui sont au resto et qui espionne une personnalité connue ? Avec qui est-elle, que dit-elle, que mange-t-elle ? Une horde de « fans » apparaîtra-t-elle à la suite d’une infos avec géolocalisation?

Je ne sais pas où mènera ces nouveaux systèmes mais une chose est sûre : Je n’embarque pas dans ce train…


Perte de temps : perte d’argent ?

On parle de plus en plus d’efficacité au travail, de performance, de rentabilité.  Plusieurs voient l’Internet en général comme une perte de temps en entreprise et ça l’est probablement pour plusieurs.  Je n’ai jamais écouté la télé au travail et ça ne m’a jamais traversé l’esprit d’apporter une télé sur mon bureau, mais avec les accès télévision-Internet ceci est maintenant possible.  Comme partout il y a et il y aura toujours de l’abus.

Comme David Morin le mentionne dans son billet : Réseaux sociaux au travail, un outil ou une perte de temps.  Les éléments comme le type d’entreprise, les employés et leur comportement, l’accessibilité à Internet et la culture de l’organisation sont à prendre en considération. Également Charbel Matni dans son billet  »Inconvénients des médias sociaux ». Il faut prendre en compte certains problèmes que peuvent engendrer les médias sociaux; perte de temps, dépendance, confidentialité, risques pour la vie professionnelle.

En fait ce qu’il faut se demander c’est comment les entreprises pourront-elles gérer toutes les possibilités de perte de temps et de perte d’argent en entreprise.  N’oublions pas ici que l’accès Internet est disponible par les téléphones mobiles non plus restreint seulement à un ordinateur ou un portable.  Comment gérer ceci ?

Je suis de l’avis de Bertrand Dufferin : « La perte de temps n’est pas une question d’outil ».  On peut perdre son temps de multiples façon; pause plus longue, s’attarder aux toilettes, faire semblant d’être occupé.  C’est vraiment une question de personnalité et de professionnalisme.  Comment les entreprises gèreront-elles l’arrivée en masse des jeunes qui ont grandis avec le chat, les messages textes, les médias sociaux, etc… ? Comment arriveront-elles à minimiser les pertes de temps ? Je crois qu’elles doivent s’ajuster dès maintenant pour être en mesure de demeurer compétitives avec du personnel « motivé » et non pas « surveillé».